Les rigodâilles désignaient autrefois les fêtes et réjouissances qui clôturaient les travaux collectifs tels que la moisson, le battage, la fenaison ou la fabrication du cidre... Ces fêtes, encore en vigueur dans les années 1950, rassemblaient les communautés villageoises autour d'un banquet, de danses et de jeux.
Désormais, tous les ans, au printemps et à l'automne, l'association Ô fils du temps organise ses "rigodâilles" : des journées de retrouvailles et de gaieté mais aussi de travail d'entretien auprès des sites et d'édifices taupontais.

Rigodailles du Pont Neuf.

Le nettoyage du vieux pont de l’Abbaye-aux-oies

Le pont a été débroussaillé par les bénévoles de Guillac, Traces d’histoire en pays de Ploërmel et Ô fils du temps en 2016.
Ce pont en dos-d'âne, enjambant le Ninian, entre Taupont et Guillac, a été construit entre 1500 et 1600. Long de 43 mètres, il possède une particularité : il est plus large du côté de Taupont que de Guillac.
C'est le premier construit en pierre.

 

Les Taupontais qui se rendaient au pèlerinage de Notre-Dame du Roncier à Josselin empruntaient ce pont.

Les bénévoles lors du nettoyage du pont

Le nettoyage du pont neuf

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, le Pont Neuf est le pont le plus ancien de Taupont.
Jusqu’en 1724, il fallait payer un droit de passage pour le franchir.

Le pont a été débroussaillé par les amis du Vieux bourg, Traces d’histoire et Ô fils du temps, le 22 septembre 2018.

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A l’occasion de ses rigodâilles 2018, l’association Ô fils du temps a redonné vie au Pont Neuf et au lavoir du Quilien ! A la sortie du Vieux bourg, le Pont Neuf se cachait sous une végétation de plus en plus hostile. Au Quilien, lavoir et fontaine avaient totalement disparu : il y a 40 ou 50 ans, on les avait comblés de terre et de gravats sur lesquels une végétation dense et prolifique avait pris racine.

Le nettoyage du Quilien

Au Quilien, entre Lézillac et la Ville Armel, la fontaine et le lavoir ont été sortis de l’oubli grâce aux bons soins des bienfaiteurs de la chapelle Sainte Anne, des membres des associations Polen, Traces d’histoire en pays de Ploërmel et Ô fils du temps ; merci également à René Duchêne, venu prêter main forte aux associations avec tracteur et remorque.

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