Ô fils du temps
 
 
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Commune de TAUPONT
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Les amis du VIEUX BOURG de TAUPONT
Les Amis du VIEUX BOURG de TAUPONT.
 
 
 
 

Ô fils du temps

 
 

HISTOIRES LOCALES

 
 

Petites histoires DE TAUPONT

 
Dès le 2°siècle l’armée romaine d’occupation est constituée de Maures. En témoignent des lieudits comme Mauron, Maure de Bretagne et beaucoup plus proche de nous : la Moraie.
Mais l’existence ou le passage de Bretons insulaires allaient laissés des appellations de lieux dits et des noms de famille d’une influence bretonne.
Noms de lieux dits : Henlée signifie en breton "vieux château" ; Morgan "blancheur de la mer" ; Crémenan "tertre pierreux" ; Kerbras "grand village".
Noms de famille : Tancray "feu violent" ; Penhouët "front du bois" ; Trégouët "à travers le bois" ; Brazidec "artisan" ; Juhel "seigneur généreux".
 

Extrait du livre de Paul GILLES AU PAYS DE PLOËRMEL TAUPONT

 
 

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Le livre d'or des enfants de TAUPONT morts pour la FRANCE 1914-1918 (57 pages)

 
Livre d'or des enfants de TAUPONT morts pour la FRANCE 1914-1918.
 
 

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Les FFI de Taupont

 
LA GUERRE 1939-1945.
 
 

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Extraits Voix de Saint Golven

 
Voix St Golven de novembre 1946
 
Voix St Golven de mai 1948
 
 

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Histoire locale :
 
L’école sortie du bourg.
Monsieur Boulé et sa jument Bichette.


 
D’après les souvenirs recueillis auprès de Robert Levoyer.
 
Cette histoire vraie se passe en 1943 durant l’occupation de Taupont par l’armée allemande.

Régulièrement des parachutages de containers, d’armes, de matériels ont lieu la nuit sur un secteur compris entre Bodiel et Le Loguel.

Les paysans et les FFI récupèrent le matériel qu’il faut cacher. Il est transporté dans des charrettes pour être caché.

Le bourg doit être traversé de jour, un couvre-feu est appliqué de 23 heures à 6 heures.

Monsieur Boulé et sa jument Bichette traversent le bourg en direction de Crémenan, la charrette pleine d’armes cachées sous du foin. Il faut passer devant l’école réquisitionnée, transformée en Kommandantur devant laquelle un soldat qui monte la garde nuit et jour contrôle les passants.

Voici notre équipage qui arrive, le planton avance vers lui...

Notre intrépide convoyeur fait ralentir sa jument, sort sa blague à tabac et le papier à rouler, très calmement il roule sa cigarette. Arrivé près du soldat, il s’arrête, lui demande en s’approchant tout près de lui en montrant sa roulée, "avez-vous du feu s’il vous plaît, du feu, du feu" ? L’allemand lui tend son briquet et allume la cigarette.

Puis il donne l’ordre de partir, vite, très vite !!

Monsieur Boulé demande à Bichette de reprendre la route vers la cachette.

Voici comment les armes, le matériel étaient mis en sécurité, grâce au courage de ces hommes et femmes prêts à donner leur vie pour vaincre les occupants.

 
 

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Histoire locale :
D’après les souvenirs recueillis auprès de Marie COUE, Anne PERRIN/COUE, Marie LEQUITTE, Célestin PERRICHOT et Eliane CHATEL/POYAC

 

Parole de Guerzillonne :


« La fontaine et le lavoir du Quilien ? Pour nous, on appelait ça « le duet du Portal » : en gallo, on dit « duet » pour un lavoir et « Du portal » était le nom de la famille des propriétaires du Quilien et des terres des environs. Tous les ans, on devait leur payer le loyer ou le fermage. Le problème, c’est qu’ils habitaient à Ménimur ! Donc à Vannes … On y allait à pied et en plusieurs étapes… On trouvait à loger chez des cousins ou de la famille lointaine… »
 
 
Avant l’arrivée des machines à laver, c’est au Quilien, et donc plus précisément au « duet du Portal », que les habitantes de Lézillac et de la Ville Armel allaient faire leur lessive. Lavage à la brosse puis buanderie : à quelques mètres du lavoir, il y avait des foyers et des trépieds sur lesquels « les lavandières » posaient de grandes lessiveuses en tôle pour ébouillanter le linge. On dit aussi qu’elles venaient au Quilien pour bavarder et même pour « commérer » : normal, c’était avant l’arrivée de la radio. En ce temps-là encore, rien n’était facile ! L’eau n’arrivait pas « toute seule » aux robinets. On allait donc la puiser à la fontaine et il fallait ensuite « ramener les seaux à la maison » à bout de bras…
 
Avant les années soixante, on y fêtait la Saint Jean : au premier jour de l’été, on enflammait un gros tas de fagots et, paraît-il, on dansait tout autour du brasier, à la lueur des flammes et au son de l’accordéon. Enfin, pour en finir avec l’histoire, c’est aussi, dans ce lavoir, que tous les écoliers, garçons et filles qui rentraient à Quelneuc ou à la Ville-Armel après la classe, ont fait trempette par accident et par tradition. Mais ces « baignades » plus ou moins forcées ont eu lieu avant la mise en place du ramassage scolaire : le luxe ! Plus tard, après l’arrivée de la modernité, l’endroit n’a pas été laissé à l’abandon : le Quilien a accueilli une colonie d’abeilles avec leurs ruches.
 
Fontaine et lavoir sont placés sous le patronage de Sainte Anne. Hélas, la statue de la protectrice a disparu, sans doute depuis longtemps, mais la croix, au-dessus de la fontaine, a résisté aux épreuves du temps : elle est en ciment et elle est datée de 1938. La première croix était en bois : elle avait été posée, à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème, par Marie Françoise Leclerre (1867-1952), habitante de Lézillac, et par sa sœur Rose.
 

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Ci-dessous deux histoires locales :

Histoires locales 1 et 2.
 
 

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